« its not because i have a gun in my hands that i will use it. » // pv vince

Mes chaussures font à peine du bruit sur le sol du couloir. Mes mains dans les poches de mon jeans, mon chandail qui vole des deux cotés, puisque je n'en ai pas remonté la fermeture éclair, le capuchon posé sur ma tête blonde. Je me dirige vers la Weapon Room, y allant parfois, lorsque j'ai du temps libre, parfois elle est vérouillée, parfois non. Je bénis souvent les enseignants d'avoir ce genre d'oublis. Heureusement, en cette matinée, la porte n'était pas vérouillée. J'entre dans la grande pièce. Je regarde un peu les armes. Certaines attirent beaucoup mon attention, d'autres non. Puis, l'une d'entre elles attirent milles fois plus mon regard. Je m'abaisse, l'examine. Je ris doucement. J'ai une assez grande fascination pour les armes, je dois l'avouer. Et ce qui me plaît encore plus, c'est de m'en servir. Bref. Je prends l'arme délicatement, fait attention de ne pas faire de faux mouvements et d'attirer l'attention, et surtout de tuer quelqu'un ou encore me tuer moi-même. J'ai une telle attention sur le fusil que les pas de la personne qui marche dans le couloir me sont encore plus égal que les bruits que les mouches font quand elles volent. Si quelqu'un me surprends, je ne suis pas sûre que ce soit bien grave. Ce n'est pas comme si j'étais entrée par infraction dans le bureau des gouverneurs. Ça, c'est grave. En apprendre d'avantage sur les fusils et me renseigner pour peut-être devenir meilleure encore, est-ce que je devrais être punie pour ça ? Bref. Les yeux rivés vers l'arme, je prête vaguement l'oreille, la personne semble venir içi. Je ne me retourne pas.

Comme tout les matins, Vince s'était lever très tôt, toujours trop tôt à son goût, il n'arrivait pas à dormir et sa devenait plus qu'étrange tout sa, pourquoi ne pouvait-il pas dormir une nuit entière ? Vince ne le savait pas vraiment mais il essayait de se poser le moins de questions possible. Le jeune homme avait prit son petit déjeuner assez tôt aujourd'hui, pourquoi ? Parce qu'il était attribué d'une mission aujourd'hui, bon c'était dans plusieurs heures mais Vince aimait bien s'y prendre en avance, faire un travail propre et sans bavure.

Vince avait bu son verre de jus d'orange et mangé son croissant avant de se diriger enfin vers l'armurerie de l'Institut. Le jeune homme espérait qu'elle serait ouverte sinon il serait obliger de faire une demande pour qu'on lui ouvre celle-ci. Le garçon s'était vêtut d'un costume 3 pièces avec sa longue cravatte qu'il avait rangé à l'intérieur de sa veste. Il pénétra alors dans la salle d'arme où il entendit un bruit sourd....Il regardait à droite puis à gauche, essayant de trouver d'où venait ce bruit. C'est alors qu'il vit une jeune femme lui tourner le dos, elle avait une arme en main et n'avait pas semblé l'avoir entendu. Il s'approcha doucement avant de lui dire, une fois qu'il fut arrivé à quelques centimètres d'elle...

Que fais tu là ??

Ma fascination pour l'arme m'empêche totalement de me retourner vers la personne qui se trouve dans la pièce. De sa voix masculine et aussi très virile, il me demande ce que je fais. D'une voix lisse, sans émotions, voir désintéressée, je rép0nd, vaguement, dans un soupir ;

« J'approfondis mes connaissances sur les armes à feu. »

Puis, le fusil en mains, je me retourne vers lui, l'arme pointée vers lui. Je n'ai pas du tout l'intention de l'assassiner, le liquider, le tuer, etc. Non, en fait c'est tombé comme ça. Je tenais le fusil ainsi et quand je me suis retournée je ne l'ai pas pris autrement. Bref. Penchant la tête sur le coté, d'une voix faussement intriguée et interrogatrice, je lui demanda ;

« Et toi, que fais-tu içi ? »

Pourquoi aurait-il le droit de venir içi et pas moi ? En tout cas, c'est ce que j'ai conclu de sa question. Il se demandait pourquoi j'étais içi mais lui aussi était içi. Il y a parfois des questions stupides qui me sont posées, et moi, qui vient en sauveresse de l'humanité, j'arrive avec mes réponses intelligentes et parfois avec d'autres questions qui sont intelligentes et qui ne réponde pas à celles qui viennent d'être posée, qui sont stupides. Je ne peux pas être plus précise.

Vince s'était rapproché tout prêt d'elle, il voulait savoir si elle l'avait déjà reperé en l'entendant marché ou si elle sera surprise par ses paroles. D'après sa réaction, elle a dut déjà le reperer dès qu'il fut entré dans la salle d'arme. Elle n'avait pas l'air non plus de s'interesser à ce que disait Vince ce qui pouvait être un peu normal, dans cet Institut on ne parlait que très peu les un les autres, peu d'amitié se formait, surtout pour Vince, qui se fait enormément d'ennemis ici, mais bon peu importe lui il va de l'avant pendant que les autres critiques tout bas comme des hypocrites. Le jeune homme était d'assez bonne humeur ce matin, aujourd'hui il avait une mission à preparé et il s'était fait tout beau pour l'occasion, jusqu'à même foutre une cravate. On aurait put confondre avec un mec de la sécurité avec ce costume. La jeune femme lui répondit qu'elle approfondissait ses conaissances en armes à feu. C'est alors qu'elle se retourna vivement vers lui, le pointant avec l'arme qu'elle avait à la main. D'un coups de main rapide il prit un fusil à pompe se trouvant sur la table derrière lui. Et oui, il était toujours sous tension avec cette vie qu'il menait, mais lorsqu'elle lui retourna sa question il baissa l'arme puis reprit...

Escuses moi, je suis un peu impulsif, j'ai tendance à réagir trop rapidement quand on me pointe une arme sur moi...

Moi je vais chercher mes armes...un petit contrat pour moi...je me suis même fait tout beau pour l'occasion.

Vince sourit, posa ce fusil et se posa juste à côté d'elle pour recuperer ses deux Beretta dont il prenait grand soin. C'était la chose qu'il affectionnait le plus à ses yeux.

Spoiler:

Je vois que t'es passionnés par sa aussi...

Il prit deux silencieux pour les vicer à ses deux armes...

À peine me retournais-je que vivement il attrapa un fusil à pompe et le pointa sur moi, comme si il voulaut se défendre, me tuer avant que je le fasse. Si j'avais eu l'envie ou l'obligation de le tuer je m'y serais mieux prise que cela, franchement. Et je ne voulais pas le faire paniquer non plus, alors bref. Alors que je lui posais ma question, il sembla se calmer, il déposa son arme sur la table ou il l'avait prise et s'excusa. Excuse-moi, je suis un peu impulsif, j'ai tendance à réagir trop rapidement quand on me pointe une arme sur moi. Moi je vais chercher mes armes, un petit contrat pour moi, je me suis même fait tout beau pour l'occasion. Je hôcha simplement la tête, n'esquissant aucun sourire particulier. Pour le moment, on étaient des connaissances. On ne s'appréciaient pas mais on ne se détèstait pas non plus. Je ne connaissais même pas encore son nom, alors ne nous précipitons pas trop vite. Il vint ensuite vers moi, puis se posa à mes cotés et prit deux armes. Je les avaient remarquées, cependant l'arme que je tenais toujours dans les mains avait beaucoup plus attiré mon regard. Je vois que t'es passionnée par ça aussi. Pas si passionée que ça. J'approfondissais mes connaissances, j'apprenais, mais ce n'était pas ma passion. Ma passion, c'est tuer, comme la grande majorité des gens içi. Je n'ai vu personne encore qui m'a dit qu'il détèstait tuer.

« Non, pas tant que ça. J'observais, c'est tout. Mais les armes ne sont pas ma priorité, ni même ma passion. Je préfère les poisons. »

C'était comme ça, à l'institut. On parle de meutres sans réelle gêne, on parle de fusils, du genre de balles qu'on met dedans, des poisons, de tout ce qui nous mène au but principal de cet institut. Tout en lui répondant par cette phrase je m'étais abaissée afin de remettre délicatement l'arme à sa place. Puis, j'examina les autres, mais ayant toujours une attention particulière à Vince, dont je ne connaissais pas encore le nom. Je prêtais l'oreille. Quand il se remettrait à me parler, je l'écouterais. J'arrive très bien à faire plusieurs choses en même temps, comme examiner des armes, respirer et écouter les gens me parler.