# I NEED COFFEE AND FRIENDS . [PV Vince]

« 14h30 ; Confidential Coffee. Je passe les deux portes chaleureuses et acceuillantes pour m'installer à une table dont je connais tous les recoins. Il s'agit de ma table préférée. C'est la table où je me réfugie lorsque tout va mal, et avec un ou deux cafés bouillants servis par le patron avec lequel je m'entends très bien, mon moral remonte à coup sûr. Je viens ici, pour la plupart du temps, accompagnée. Sinon les cafés servis n'ont pas le même goût que lorsqu'ils le sont avec un groupe d'amis avec lequel rigoler et parler de tout et de rien. Pour l'instant, je suis seule, assise sur cette table avec banquette capable de recevoir quatre personnes. Seulement, celles-ci en ont reçu tellement plus, que je me demande comment elles sont encore intactes. Seule, mais pas pour longtemps. Je sors rapidement mon vieux téléphone portable, et tape un texto à la vitesse de l'éclair. J'appuies sur la tuche "Envoyer". Le tour est joué.

Je commande un café. Par ce temps d'automne, où la température se rafraîchit et où les feuilles tombent et dénudent les arbres, je me réchauffe tranquilement, et posant mon regard à travers la vitre, contre laquelle je suis appuyée depuis que je me suis installée. Le patron arrive, et comme d'habitude, nous parlons. De la pluie, du beau temps. Il me demande comment se passe le lycée. Que dois-je répondre ? Je n'y ai jamais mis un seul pied. Evidemment, si cet homme affectueux apprenait par malheur que j'ai été génétiquement modifiée pour devenir une machine à tuer, je doute de ces réactions envers moi. Ma seule ouverture est de mentir. Mentir, j'ai horreur de ça. Je déteste ce mot. J'ai toujours été honnête, franche, je n'ai jamais réussir à mentir à qui que ce soit. Et me voilà maintenant, dans les rues, déambulant comme un parfait être humain sans aucun particularité et tout à fait normal, à mentir sur mon identité. Je n'ai pas le choix. Ce sont les ordres. De plus, il y a une petite part de volonté. Je ne veux pas que l'on me regarde comme si j'étais un monstre de foire.

Et puis je commande un deuxième café, et toujours personne. Je me demande ce qu'il fabrique. Voilà 20 minutes que j'ai envoyé un texto à Vince, lui demandant de me rejoindre ici. Peut-être n'a-t-il pa allumé son portable, ce qui m'étonnerais beaucoup. Mais le temps semble me jouer des tours et s'arrêter, comme pour m'enfoncer dans une profonde déprime. Mes yeux se posent sur la porte d'entrée, où les gens entrent et sortent comme bon leur semble. Soudain, le voilà. Enfin. Evidemment, il se dirige vers la table où je me trouve, il connaît le chemin par-coeur et pourrait y venir les yeux fermés. Il s'asseoit, et me sourit gentiment. Je lui rends la pareille. »

# Salut toi. Tu es venu par hasard ou tu as enfin allumé ton portable ?

Comme la plupart de ses journées, Vince ne faisait pas grand chose, surtout quand il n'avait ni mission ni entrainement à faire ou à accomplir. Le jeune homme avait passé au départ toute sa matinée dans l'Institut à ne rien faire, si à part s'entrainer à 5 heures du matin, ne trouvant jamais le sommeil c'était assez facile. Vince s'était défouler seul dans la salle en train de tapper sur des sacs de boxe pour comment dire, faire sortir son "surplus" d'agressivité qu'il était en lui. La lumière du soleil commençait à illuminer l'Institut et c'est à ce moment là qu'il s'arrêta, tout en sueur, il regarda sa montre qui afficha 8h30 du matin, oui il était très tôt, mais il ne faisait jamais attention aux horaires, il s'entrainait dès qu'il avait un peu de temps. Il se dirigea vers l'étage pour ainsi prendre une bonne douche bien rafraîchissante, sa allait lui faire un peu de bien, après s'être dépensé pendant 3 heures. Vince entra dans la douche pour y rester une bonne demie-heure, oui il était comme sa, c'était quelqu'un de patient et il fallait être patient avec lui. Il sortit calmement puis s'habilla d'un simple jean et une chemise blanche, il prit un petit déjeuner bien copieux pour tenir toute la journée au mieux de sa forme.

Voila l'après midi arriva rapidement aujourd'hui, le jeune homme avait toujours des choses à faire à droite ou à gauche. Enfin il faisait des trucs sans ne vraiment rien faire, c'est pour sa qu'il dit ne pas faire grand chose alors qu'il arrive toujours à s'occuper.
14h30, Vince reçu un message sur son portable, c'était Milly qui lui demanda de venir la rejoindre au Confidential Coffee, une sorte de café où Vince et Milly avait l'habitude de se rendre pour discuter et rire ensemble. Le jeune homme se mit en route vers l'endroit du rendez vous jusqu'au moment où il reçut un coup de fil de la part du gouvernement ? Peut être bien, on lui demanda de remplir une sorte de petite mission, celle de tuer un homme causant beaucoup de tort à l'Etat. Le genre de personne à balancer sur tout le monde en public, enfin les personnes génantes tout simplement. Vince n'avait pas trop le choix, heureusement qu'il n'était pas trop loin du lieux de la position de l'homme en question. D'habitude, Vince serait toujours partant pour un petit meurtre mais là non, il avait un rendez vous qu'il ne voulait pas vraiment manquer.
Il se mit à courrir rapidement tout en enfilant ses gants en cuir et se rendit à l'hotel en question...Vince se posta devant la porte puis soupira légèrement, il se craqua légèrement le cou et les doigts, pour rentre violement après avoir enfoncé la porte. Il était toujours professionel et faisait tout le temps en sorte de ne pas être reperé par les caméras, connaissant leur mouvements par coeur, il avait un rythme parfait, il était un peu déçu de ne pas avoir fait sa avec sa coéquipière mais bon c'était trop simple pour deux. Le jeune homme avait soigneusement prit la peine de visser un silencieux à son 9mm, il regarda toutes les pièces jusqu'à le voir en peignoir sortir de la douche...Il dit en souriant :

Bonne nuit...

Et boom, une balle entre les deux yeux. Il dit nettoyer la scène rapidement puis se dirigea sans faire de soupçon vers la sortie pour ensuite se rendre à son véritable rendez-vous. Il ouvrit rapidement les portes du café et s'assit sur le canapé pour reprendre après avoir entendu Milly :

Salut, désolé un léger petit contre temps....Comment vas-tu ?

Je regardais par la fenêtre, j'attendais, j'attendais, l'heure tournait et je ne voyais toujours personne. J'étais même prête à partir et à aller le chercher moi-même, à l'institut ou l'attendrais là-bas pour lui passer un savon. Mais bon, enfin il se décida et passa les deux portes chaleureuses du Confidential Coffee. Un faible sourire se dessina sur mon visage, juste le temps qu'il s'installe rapidement, et me voilà déjà entrain de lui lancer un de mes pics. J'aurais pu m'abstenir, mais à quoi bon ? C'était vraiment trop tentant... Et comme d'habitude, il me réponds gentiment. Je pense parfois que je devrais arrêter de l'embêter, mais si je le fais, ce ne serait plus aussi drôle, non ?

Je lève la main pour interpeler le serveur qui s'approche de nous à grands pas. Je lui demande de nous apporter deux cafés, après un regard échangé avec Vince. Inutile de parler, nous nous réunissons si souvent que je sais ce qu'il prend. Evidemment, je commande la même chose ; après tout, je n'en suis qu'à mon troisième café. J'ai toujours eu besoin de caféine. Enormément de caféine, je ne peux pas m'en passer ; si je veux tenir toute la journée. J'en bois peut-être un peu trop, mais çà, je m'en fiche. Pourtant, ce n'est pas comme si j'adorais le café. J'en ai juste besoin. A vrai dire, je déteste le goût qui s'infiltre en moi comme un espion lorsque je porte la tasse à mes lèvres. Je n'aime pas le café, mais j'en ai besoin pour rester en forme. C'est pratiquement une énergie vitale pour moi.

Je souris à Vince qui explique la raison de sa longue absence, il y a une minute je l'insultait gentiment de tous les noms possibles, et maintenant je serais prête à tout lui pardonner. Je remue à l'aide d'une cuillère en plastique la commande que vient de nous servir le serveur, tout en baissant les yeux vers ce que je suis en train de faire. La tête baissée vers mon café, je fais une petite moue sans même m'en rendre compte ; c'est devenu une habitude pour moi ; et qui consiste à plisser le nez. Je fais cela comme pour me faire pardonner de tout ce que j'ai pu penser sur lui. C'est vrai qu'il est toujours là pour moi et en retour je ne lui rend la pareille qu'en étant une petite fille capricieuse. Je relève la tête, puis réponds doucement.

# Ce n'est pas grave, je comprends. Je vais bien, enfin comme d'habitude ; et toi alors ?

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